L’EUIPO (Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle) et l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) ont publié le 17 mars 2022 une étude sur les contrefaçons dangereuses. Celle-ci a révélé que c’est dans les secteurs du textile, des pièces détachées automobiles, de l’optique, des appareils médicaux et des produits pharmaceutiques que l’on trouve les contrefaçons les plus dangereuses. La Chine et Hong Kong en sont les principaux exportateurs.
Vous trouverez l’étude ici et sa synthèse ici.
Toutes les contrefaçons peuvent présenter un risque pour la santé et la sécurité, puisqu’elles ne respectent généralement pas les exigences en la matière. L’étude se penche sur les produits qui sont soumis à des normes de sécurité spécifiques ou qui relèvent de la Food and Drugs Administration américaine.
La Chine et Hong Kong représentent près de 75 % des saisies. L’UE et les États-Unis sont les destinations les plus courantes des produits de contrefaçon.
L’augmentation des produits de contrefaçon est incontestablement liée à l’essor du commerce électronique, puisque les petits colis postaux constituent la méthode d’expédition de marchandises dangereuses la plus répandue.
L’étude a révélé que les parfums et cosmétiques, les vêtements, les jouets, les pièces détachées automobiles et les produits pharmaceutiques constituent les contrefaçons les plus dangereuses. La plupart d’entre elles provenaient de Chine (55 %) et de Hong Kong (19 %) et 60 % d’entre elles étaient acheminées par la poste. Le transport maritime l’emportait toutefois en termes de valeur, 60 % des produits contrefaits étant vendus en ligne.
Le commerce électronique s’est développé et les chaînes d’approvisionnement sont devenues plus vulnérables lors de la crise de la COVID, qui a probablement accéléré la tendance croissante des contrefaçons.
